Novembre-1916

Cahier n°4

5 [novembre 1916. Genève]

Les journaux aujourd'hui nous apportent la nouvelle de la proclamation de l'autonomie de la Pologne, par l'Autriche et l'Allemagne. Donc, la Russie au début de la guerre, l'Autriche et l'Allemagne au bout de deux ans et plus de guerre sont obligées de rétablir cet État qu'elles s'étaient entendues jadis pour [1] dépecer [2]. La force des choses, le droit, la justice s'imposent malgré tout. Mais l'autonomie accordée par les deux compères teutons est pleine de tant de restrictions, que l'on cherche et l'on aperçoit tout de suite le bout de l'oreille. Pas de frontière précisée, signe que l'on n'est pas d'accord. Puis l'on y parle que d'armée, de soldats. En définitive on promet l'autonomie pour plus tard et on demande l'armée pour tout de suite. Mais si l'Autriche et l'Allemagne créaient réellement ce royaume de Pologne, de la Pologne conquise par les Russes, cet État exercerait une telle attraction sur la Galicie et sur la Pologne prussienne que ce serait une nouvelle source de désagrégation pour l'avenir austro-allemand.

Le congrès de la Ligue des Droits de l'Homme à Paris vient de se clore sur une motion excellente. Si de cette guerre il ne sort pas un véritable code de droit international, avec la création d'un véritable tribunal d'arbitrage permanent devant lequel tous les conflits seraient obligatoirement portés, les désastres de cette guerre seront doublés du plus grand désastre moral pour l'Humanité.

Mais la conduite de notre diplomatie vis-à-vis de la Grèce me semble d'une incohérence toujours égale.

7 [novembre 1916. Genève]

Les journaux sont pleins du récit des fêtes de la proclamation "d'autonomie" de la Pologne et des commentaires sur l'événement. Il est navrant que la politique de l'Entente ait permis aux deux compères de jouer cette comédie. Il paraît que la France et l'Angleterre ont fait discrètement pression sur la Russie pour qu'elle précise sa proclamation.

17 nov[embre 1916. Genève]

L'église S[ain]t-Paul, à Genève, est une petite église très réussie. L'architecte qui fut chargé de la construire avait à sa disposition de très modestes moyens. Il a prouvé que beaucoup d'argent n'est pas nécessaire pour faire une belle chose. Pour un heureux projet la bonne volonté et le désintéressement d'aucun artiste ne manquera jamais. Cette petite église se visite avec autant d'intérêt que n'importe quelle petite église de belle époque.

Si, de nos jours, on voit véritablement peu de belles choses, cela ne tient pas au manque de beaux artistes. Notre époque n'en manque pas. Chaque pays possède certainement un nombre d'artistes de vraie valeur suffisant pour doter leur patrie d'aussi beaux monuments qu'aux plus beaux moments de l'Histoire, et une quantité suffisante d'artistes médiocres, qui, bien encadrés, auraient pu apporter dans l'ensemble, leur part. Mais si on trouve tout naturel d'encadrer les hommes et de dépenser des sommes folles pour l'entr'égorgement, l'organisation d'un mouvement d'art d'ensemble n'est pas possible, à première vue. Quelques exemples cependant semblent annoncer une renaissance possible. Le Théâtre des Champs-Élysées, à Paris, quoique raté, offre à ce point de vue un gros intérêt, à cause de sa volonté d'ensemble. Notre monument de la Réformation, sera aussi d'une grande importance. Nous ne serions pas dans cette épouvantable tourmente, je suis convaincu qu'il aurait eu un grand retentissement à son inauguration et son influence s'exercera certainement dans l'avenir.

La modeste petite église S[ain]t-Paul à Genève mériterait d'être plus connue. Elle est bâtie sur un plan roman. Le porche en est simple. On [3] regrette que le tympan soit d'une aussi médiocre sculpture, et on le regrette encore bien plus, lorsque après avoir visité l'intérieur on s'aperçoit que l'architecte a eu comme collaborateur un sculpteur de grand talent. C'est le sculpteur qui a sculpté les trois plaquettes en pierre vive dont deux sont à l'entrée, et la troisième près du chœur. Pourquoi avoir confié la décoration de ce tympan à un praticien quelconque, alors que c'était le seul morceau de sculpture de la façade, que ce morceau se trouve très en valeur et demandait à être tout particulièrement soigné ? Dès qu'on entre, on est très frappé de l'harmonie d'ensemble. La grande fresque de Maurice Denis, qui orne l'abside, est le morceau capital, elle veut même [4] un peu trop, l'être. Le ton général est excessivement réussi au point de vue de l'harmonie d'ensemble. Elle arrive à continuer en quelque sorte le plafond, qui est pourtant d'un bleu violent, elle reste dans le mur et est d'une lumière tout à fait heureuse. Mais il s'en faut que la plastique en vaille l'harmonie. En même temps qu'on est séduit par le ton, on est choqué par l'erreur d'échelle qui a fait faire les personnages trop grands, par cette immense voile, d'une forme bien quelconque, puis par le côté dansant de la [5] composition. La voile nous amène au groupe de Dieu et du Christ, et ce groupe est mal construit. La forme concave de l'abside est peut-être pour quelque chose dans cette gêne. Mais on ne peut s'empêcher de penser que les beaux artistes de la Renaissance ont continuellement rencontré la même difficulté et qu'ils savaient la vaincre [6]. Comment ne pas évoquer, en comparaison, les fresques de Giotto, Ghirlandaio et tant d'autres. Et qui pense [7], en voyant le plafond de la chapelle Sixtine, qu'il est peint sur une voûte, et que toutes ces étonnantes figures sont dessinées [8] sur des plans courbes [9] ? Et bien on s'en aperçoit fameusement pour cette décoration de Maurice Denis. La barque est tordue. Cela enlève bien de la sérénité à l'ensemble. Puis le détail de tous les personnages [10] est terriblement conventionnel. Aucune de ces figures trop grandes n'a un geste qui sente la nature, où il y ait de la vraie émotion [11]. C'est du mauvais Poussin. Toute la critique de cet immense tableau est-t-elle concentrée en quelque sorte dans la plaquette du sculpteur "le curé d'Ars" qui se trouve à l'entrée sur le pilier de droite, au pied de l'escalier de l'orgue. Tout ce qui manque à la fresque de Denis s'y trouve. Heureuse échelle. Une vérité du geste étonnante. Une émotion et une tendresse concentrées. C'est tout à fait émouvant. Ça se rattache aux plus jolies choses romanes [12] et gothiques. Et c'est très moderne. On me dit que l'auteur en est un peintre suisse qui depuis quelque temps s'est mis à la sculpture [13]. Il a un don rare. La pierre est même traitée avec toutes les ressources du métier, la pointe, la gradine, la boucharde, le polissage sont employés, là, avec une habileté étourdissante.

J'avais toujours entendu dire, et je le croyais, que l'on avait perdu le secret du vitrail. Après cette visite, je suis persuadé du contraire. Il y a là, six fenêtres dont tous les vitraux sont excellents et deux surtout sont tout à fait très bien. J'y ai retrouvé ces beaux rouges profonds, ces beaux verts qui font penser à certains verts de poteries persanes. Les auteurs en sont deux jeunes verriers suisses [14].

Voici donc une église [15] construite à Genève avec le concours d'artistes régionaux, sauf Maurice Denis, et dont le résultat est très remarquable. Rien ne prouve que si au lieu de s'adresser à Maurice Denis, l'architecte avait également cherché parmi ses jeunes compatriotes, l'abside eut été mieux décorée. Peut-être y aurait-on trouvé, comme dans la plaquette du "curé d'Ars" cette sincérité, cet amour de la nature, cette émotion qui caractérise les œuvres jeunes, en opposition avec cette apparence de maîtrise sous laquelle perce [16], malgré des qualités certaines, l'homme qui vit sur ce qu'il a vu et retenu dans les musées.

 

Un artiste bien personnel, c'est le peintre Hodler. Nous sommes allés le voir avec Angst. Il est agréablement installé dans la plaine, dans une vieille maison délabrée, vieux petit jardin. C'est un petit homme, qui se tient un peu courbé, à la tête petite portée sur un cou extraordinairement puissant. Son art est réellement surprenant. Dans le premier atelier où il nous fait entrer, je remarque deux extraordinaires portraits, l'un de M. Lachenal, l'ancien président de la Confédération, l'autre du général Wille, le fameux généralissime suisse. Ces portraits sont surtout extraordinaires par l'audace de l'artiste qui ose donner à ses "clients" des images aussi violentes. Car ces portraits sont peu intéressants. Ils sont brutaux. On n'y découvre aucune étude de caractère. Au point de vue peinture pure, ils n'ont pas même cette recherche de matière, du beau métier qui doit être une des qualités du portrait. De même, différents portraits de femmes se caractérisent surtout par leurs tons décomposés. La vérité est qu'Hodler est réellement un peintre de fresques et qu'il peint ses portraits comme des fresques. Erreur immense.

Mais on laisse les portraits [17]. Et nous voici devant la fresque Unanimité qui figura au Salon d'automne, avant la guerre. C'est certainement remarquable. C'est d'une belle volonté, riche de ton et cette immense toile est d'une unité parfaite. Mais ce qui est stupéfiant, c'est de voir en face une autre immense décoration, représentant des femmes bleues sur fond blanc, mal dessinées, mal construites, grossièrement peintes. Pour arriver à ce résultat, Hodler a fait quantité d'études dont certaines remarquables. Alors on est réellement ahuri. Car si les études sont bien, la toile est médiocre. Si c'est la toile qui est bien, ce sont les études qui sont mauvaises. La vérité doit être qu'Hodler commence à se faire vieux.

Son bagage est considérable. Certaines de ses toiles, comme MarignanIénale Bûcheron, etc., sont d'une personnalité puissante et réellement suisse.

Après les divers bombardements de la cathédrale de Reims, Hodler signa avec divers artistes suisses une protestation. Fureur en Allemagne où Hodler avait une grosse renommée. Des particuliers revendirent à vil prix ses toiles. Mais des marchands se trouvèrent fort embarrassés. On lui dépêcha un critique d'art pour lui demander d'envoyer une rétractation. Il s'y refusa. Mais maintenant ses toiles se revendent de nouveau un bon prix.

20 [novembre 1916. Genève]

Le bas-relief anglais est fini et monté. C'est un gros poids de moins. Il me reste à terminer le Mayflower, puis ce bas-relief anglais lorsque la mise aux points sera terminée. Nous nous sommes décidés avec Bouchard, après de longues hésitations à demander un prolongement de sursis, sur les instances de tout le monde. Si cette prolongation est accordée, lorsque nous reviendrons, ce monument sera complètement terminé.

21 [novembre 1916. Genève]

Taillens est arrivé à l'atelier du Grütli et je l'attendais pour poser pour son médaillon que je voulais sculpter avec celui de Laverrière. Il entre, il me dit :

— Bouchard n'est pas là ?

Je lui réponds que Bouchard ne viendra que vers la fin de la journée.

— C'est ennuyeux, car j'ai à vous parler et je veux vous parler à vous deux ensemble.

Je lui dis : Vous m'intriguez.

— Et bien voilà, que voulez-vous ! La coupe déborde. Mais je ne veux pas être avec Laverrière sur le bas-relief, à côté de lui. Mettez-moi à un autre bout ou ne m'y mettez pas du tout mais je ne veux pas être avec lui.

Puis il me raconte les nombreuses déceptions que lui a apportées sa collaboration au monument avec Laverrière :

— Dont la part, je vous assure, dans la conception est absolument égale à la mienne. Et même, parfois je me demande si la part principale ne reviendrait pas à un camarade de Paris qui est venu nous donner un coup de main et dont le nom n'a jamais été prononcé.

— Qui est-ce ?

— Je ne peux vous le nommer à cause de Laverrière. Mais lui, il a laissé écrire des articles par ses amis où il était seul nommé, il prend seul des décisions, se fait passer pour l'unique auteur. Et bien, j'en ai assez. Et je vous autorise à lui dire que c'est moi qui n'ai pas voulu que mon profil soit accolé au sien.

Nous avons été aux Bastions voir en quel point du bas-relief je le mettrai.

H[enry] d[e] J[ouvenel m'avait invité à déjeuner. Il y avait là, Grasset, l'éditeur. Cordial déjeuner, où rien de bien sensationnel ne fut dit. J'espérais y apprendre des choses intéressantes.

30 nov[embre 1916. Genève]

Grande surprise. Je trouve, en arrivant aux Bastions, la carte de Paul Reboux et René-Jean.

Paul Reboux, je le connais peu. Son nom n'en évoque pas moins, pour moi, ces dernières années d'avant la guerre, par ce dîner mensuel des Quarante-Cinq, dont il fut un des fondateurs, "modeste", avec Barbusse, Nozière et je ne sais plus qui. C'était, pour moi, un agréable dîner, car ceux que j'y rencontrais, je ne les rencontrais guère [18] que là. Sans Tristan Bernard, que je voyais aux séances de boxe, Fernand Gregh, cet éternel bon élève de rhétorique, jamais je n'aurais connu et vu de près ces spécimens du parisianisme qui portent noms de M[arcel] Boulenger, F[rancis] de Croisset [19], dont la tête ressemble à celle d'une tortue, Bonnard [20], ce poète des champs dont Paris fit vite un poète de salon, à qui les lumières électriques firent vite oublier les clartés des nuits des campagnes, cet étonnant Bernstein , ce juif à tête de condottiere, violent, sympathique malgré tout, car on sent en lui un vrai tempérament, mon ami H[enri] Barbusse, sincère, sérieux, qui aurait voulu faire de cette réunion une sorte d'académie jeune et indépendante, mais qui fut vite débordé par l'esprit de camaraderie, et tant d'autres, ce Léon Blum, ancien normalien, long et souple, à la main molle,  à la fois auditeur au conseil d'État, critique théâtral au Matin, auteur d'un livre qui fit fureur : Du mariage, fabriqué pour le scandale, sorte de philosophie du "vivre sa vie [21]" et du "Droit au Bonheur", formules grâce auxquelles de pauvres imbéciles des deux sexes gâchèrent à la fois leur vie et leur bonheur, et ces travaux divers ont mené [22] Léon Blum au poste de chef de cabinet du socialiste Marcel Sembat [23], au ministère des Travaux publics, et son frère René, à la figure fade de joli garçon, en ce temps-là toujours affairé et distant, et qui depuis le début de la guerre se désole de "ne pouvoir aller au front". Je revoyais là aussi, mon vieil ami Ed[mond] Sée et quelques rares artistes : Caro-Delvaille, Devambez, à l'air toujours navré. Ce dîner, dans la pensée des fondateurs, devait "modestement" réunir : "les quarante-cinq personnalités les plus marquantes des jeunes générations". À quarante-cinq ans on devenait membre honoraire, c['est]-à-d[ire] qu'on ne venait plus. C'est ainsi que Tristan Bernard cessa un jour de venir. C'était un des membres les plus sympathiques et les plus spirituels de la réunion. Tous les deux mois, on donnait un prix, comme une académie, prix d'argent, dont le montant [24] était le produit d'une souscription fixe versée par chacun des membres. Paul Reboux fut longtemps secrétaire. Puis il fut remplacé par un jeune homme, Falk , qui prit le titre de "chancelier". En vérité, ce dîner fonctionnait surtout vers les derniers mois qui précédèrent la guerre, de manière précaire [25]. Maintes fois on parle de se dissoudre. D'aucuns trouvaient, à juste titre, la souscription nécessaire pour donner les prix, trop coûteuse. On la supprima. Le jour où cette décision fut prise, on décida en même temps de se payer un bon dîner avec l'argent qui restait en caisse. Le soir de ce dîner, Reynaldo Hahn  fut étourdissant d'esprit. Presque tous les membres de ce dîner étaient étourdissants d'esprit. Bien peu avaient de la valeur véritable.

Je me rappellerai toujours ma première vision de René-Jean. C'était vers février 1915. Depuis la fin du mois de décembre 1914, à ma sortie de l'hôpital de Langres, j'étais comme secrétaire à la gare de Chalindrey. Peu d'endroits plus tristes. Le paysage de la Haute-Marne est triste [26]. C'est un pays gris, pluvieux. Les villages y sont d'aspect pauvre et sale. La coutume y est d'élever les tas de fumier sur les places, dans les rues, devant les maisons. La hauteur du tas de fumier indique la richesse du propriétaire de la maison qui est derrière. Si vivre dans un village de la sorte doit être triste, en temps ordinaire [27], combien il est plus triste de vivre dans la gare d'un semblable village, en temps de guerre. Mon service me tenait à la gare de 7 h du matin à 10 h du soir, chaque jour, et tous les quatre jours, toute la nuit en plus. Le service consistait à vérifier les passeports des civils, les bons de transport des soldats, à noter les détachements de passage, etc., travail sans intérêt d'aucune sorte. Notre chef [28], le lieutenant Duprat, homme réellement charmant, aimant les artistes et qui faisait son possible pour adoucir à ceux qui étaient sous ses ordres [29], le temps à passer ainsi. Les autres compagnons étaient le major, docteur Sommelet, avec lequel j'entretins rapidement d'excellents rapports, son infirmier, un pharmacien des environs, esprit chagrin et pessimiste, un instituteur de Langres, qui faisait le principal de la besogne à la commission de gare. Ainsi, nous vivions, nous restions avec les employés de la gare, à la porte de sortie, à l'arrivée de chaque train. C'était, somme toute, une distraction. Le reste du temps, nous étions dans cette salle d'attente transformée en bureau, ou à nous promener de long en large sur les grands [30] quais déserts de la gare, où soufflait une bise froide. Journées grises, mornes, immobiles. Un beau jour, sur ce quai, j'aperçus un territorial minable, mince et misérable, dans une capote trop large. Il tenait ses mains dans les pans relévés de sa capote comme dans des poches. C'était René-Jean. Le sergent [...] [31] l'avait ramené de Langres, du 51e territorial, comme planton. Il me dit :

— Je ne crois pas à mon bonheur !

Il avait en effet [32] l'air épanoui et ahuri. Nous nous liâmes rapidement. Les amitiés se font vite dans de semblables circonstances. Je conserverai toujours un très bon souvenir de nos promenades sous les verrières de la gare de Chalindrey. Un beau jour nous apprîmes qu'une régulation se fondait à Is-sur-Tille. La gare de Chalindrey qui dépendait de Chaumont se trouva rattachée à Is-sur-Tille. Quelques jours après un ordre arrivait qui m'envoyait de Chalindrey, comme secrétaire, à Merrey. J'en fus d'abord content. Rien n'est si déprimant que l'ennui de journées toujours pareilles. Mais Chalindrey était le paradis à côté de Merrey.

 


[1]    . Suivi par : "détruire", raturé.

[2]    . Suivi par : "Mais l'autonomie polonaise conquise par la Russie", raturé.

[3]    . Le manuscrit porte : "Mais", raturé.

[4]    . Le manuscrit porte : "qui est le grand morceau capital, qui veut peut-être", remanié.

[5]    . Le manuscrit porte : "cette", raturé.

[6]    . Le manuscrit porte : "leur science leur permettait de corriger cette difficulté", raturé.

[7]    . Le manuscrit porte : "Comment ne pas évoquer non", raturé.

[8]    . Le manuscrit porte : "peintes", raturé.

[9]    . Le manuscrit porte : "se construisent sur des lignes courbes", remanié.

[10]  . Le manuscrit porte : "de toutes les figures", raturé.

[11]  . Suivi par : "On regarde cette fresque", raturé.

[12]  . Le manuscrit porte : "des romans", raturé.

[13]  . Casimir Reymond.

[14]  . Marcel Poncet et Charles Brunner.

[15]  . Le manuscrit porte : "dont les", raturé.

[16]  . Le manuscrit porte : "apparaît", raturé.

[17]  . Le manuscrit porte : "Mais si on laisse les portraits et qu'on se", remanié.

[18]  . Le manuscrit porte : "pour ainsi dire", raturé.

[19]  . Le manuscrit porte : "à la tête de tortue", raturé.

[20]  . Le manuscrit porte : "ce poète de salon, à qui la renommée vint trop tôt et dont la sensibilité s'émoussa vite à la lumière de l'électricité des mots de Paris", raturé. Abel Bonnard.

[21]  . Le manuscrit porte : "à la mode", raturé.

[22]  . Le manuscrit porte : "et cela mena", raturé.

[23]  . Le manuscrit porte : "aujourd'hui,", raturé.

[24]  . Le manuscrit porte : "total était", raturé.

[25]  . Le manuscrit porte : "mais il fonctionne", raturé.

[26]  . Le manuscrit porte : "D'abord la Haute-Marne est", raturé.

[27]  . Le manuscrit porte : "alors rien ne peut être", raturé.

[28]  . Le manuscrit porte : "était un lieutenant", raturé.

[29]  . Le manuscrit porte : "ces longs mois", raturé.

[30]  . Le manuscrit porte : "immenses", raturé.

[31]  . Orthographe incertaine : "Deproy" ou "Depras".

[32]  . Le manuscrit porte : "Le fait est", raturé.