Novembre-1920

Cahier n°9

10 novembre 1920

Reçu ce matin au courrier l'interview stupide d'Excelsior, d'avant hier soir. Voici ce qu'il aurait fallu dire et ce que j'aurais dit, si [1] ce n'avait pas été par téléphone et si j'avais pu réfléchir.

Entre les trois ou quatre endroits à choisir pour y déposer les restes du soldat inconnu, l'Arc de Triomphe est certainement le plus mal choisi. S’il était décidé de faire de cette voûte [2] la sépulture définitive du soldat, on se trouvera en présence de deux solutions contradictoires, également mauvaises [3] et qui s'imposent toutes deux, l'une par respect du Monument, l'autre par respect du Mort. Le respect de l'Arc de Triomphe exige[4] que cette tombe se réduise à une simple dalle, afin de ne pas boucher le vide de l'Arc. Par contre, la mémoire du Mort exige[5] un tombeau glorieux et visible. Quelque soit la valeur de ce tombeau, de loin il fera toujours un bouchon. Je ne pense pas qu'aucun artiste digne de ce nom osera jamais participer à une pareille hérésie artistique. Aujourd'hui la justice sentimentale domine. Mais dans cinquante ans, le choix de cet emplacement apparaîtra comme un manque de goût et de tact, pareil à celui de Charles Quint construisant un autel chrétien dans la mosquée de Cordoue, construisant un palais dans l'Alhambra, ou comme ces curés du XVIIIe couvrant de leurs décorations emphatiques[6], les murs des cathédrales romaines. Les uns et les autres étaient mus aussi par les plus nobles sentiments. Notre époque a plus de goût. Nous avons appris le respect des belles choses. L'Arc de Triomphe est un des plus beaux monuments du monde. Il répond à son but. N'y touchons pas.

Une sépulture du soldat inconnu s'impose au Panthéon[7], Henri Bouchard a composé un Monument au Héros inconnu pour le Panthéon. C'est là que devrait reposer, jusqu'à nouvel ordre, le soldat dont on transportera les cendres demain. Mais je comprends le sentiment qui a divisé ceux qui ont proposé que ses restes soient déposés sous l'Arc de Triomphe. Je comprends le sentiment de tous ceux qui ont ensuite adopté cette idée. Il semble que le corps du soldat inconnu soit un centre à lui tout seul, qu'il soit l'autel, qu'il ait son monument. Et bien, la place de ce monument-là ce n'est pas la place du Panthéon, ce n'est pas non plus l'Hôtel des Invalides, c'est encore moins l'Arc de Triomphe. L'Arc de Triomphe, c'est le char de gloire des armées de 89 et de l'Église. Les Invalides rappellent la gloire de l'ancienne France.

Et bien, la IIIe République se doit, à elle-même, d'élever à son tour son monument, qui serait comme le Parthénon de la France[8]. L'emplacement de ce monument on en parla, voici longtemps, l'idée aurait plu, elle était excellente, c'était le mont Valérien. Quel symbole ce serait d'abord, d'élever là, à la place de ce fort, sur cette admirable terrasse, avec cette vue extraordinaire que l'on a de là sur Paris, d'élever là, en plein ciel, le Monument du Héros inconnu. Monument à la fois à tous nos Morts, monument à la Paix, monument à la France. Quelle occasion unique pour les artistes, pour tous les artistes de participer enfin à une œuvre collective, comme jadis on collabora aux cathédrales.

Mais je sais les grosses difficultés de tout ordre qui rendent bien difficile aujourd'hui la réalisation d'un pareil programme.

C'est alors sur les Invalides qu'il faudrait se rabattre. L'endroit est recueilli. Je vois très bien la transformation de l'esplanade des Invalides en une voie triomphale courte et magnifique. Je vois très bien le tombeau du Héros dans le square de gauche (celui qui est le long de l'avenue des Invalides), de l'autre square[9] devrait être consacré[10] à la gloire des autres héros anonymes de la guerre, les femmes, tout le peuple.

Ce matin inauguration du musée de la Guerre. Sans aucun intérêt. Inauguration par M. Millerand. Le monde habituel. Aperçu Süe, toujours aussi antipathique et Mare, toujours aussi Normand.

Après-midi, travaillé au Bouclier. Ça vient très bien.

Visite de Madame Von Enthoven. C'est une dame française, qui a épousé un Hollandais et vit à Amsterdam. Elle a vu mon Tombeau[11] du Soldat dans l'Illustration et est venue me parler de ses intentions qui sont [12] de constituer un groupement de Hollandais pour offrir ce monument à la France. Cette idée m'enchante et m'enthousiasme. Elle offre déjà 150 000 F. Quand je lui dis qu'il faudrait au moins 300 000 F, elle a paru un peu ennuyée. Maintenant[13] il faut que je sache ce que le gouvernement en ferait. Et nous allons voir ce que cela va devenir.

11 nov[embre 1920]

À ce Salon des Jeunes, où Dardé fait une exposition rétrospective de ses œuvres, déjà ! celui-ci ne justifie pas les éloges dithyrambiques que l'on fit faire de lui, le printemps dernier. Aucun des trois importants morceaux de sculpture n'indique un vrai grand sculpteur. Dans aucun de ses morceaux une pensée profonde. J'y vois une grande [14] habileté de main, un grand souci du détail, un amour du fini superficiel. Peut-être un jour saura-t-il construire. Peut-être un jour nous apportera-t-il un vrai morceau de sculpture. Mais cette habileté, cette facilité, cette imagination assez fantastique me paraissent plus des dons de peintres ou d'aquafortistes. J'ai aimé surtout son portrait par lui-même. Si il ne justifia pas les trop gros éloges, il ne mérite pas non plus les trop acerbes critiques. Pour moi, la question reste ouverte. Une chose est certaine : il est personnel.

Tandis que les coups de canon réglementaires annoncent le déroulement de la cérémonie du Panthéon et de l'Arc de Triomphe, j'ai toute la journée travaillé au Bouclier. Je ne suis pas fâché d'arriver au bout de ce travail minutieux.

Paulette qui est venue me voir dans l'après-midi, m'a dit que la fête ne fut pas fameuse et que notamment le char de Gambetta ne faisait pas bien, avec cette cassette dorée contenant le cœur. Pontremoli n'aurait donc pas donné suite à l'idée dont nous avions parlé, de traiter cela [15] absolument comme un reliquaire en verre, pour que l'on voit le cœur. Compris ainsi, il me semble que c'était intéressant à chercher.

Les enfants reviennent du cirque, enchantés et fatigués. J'écris entre Marcel et Françoise que j'ai installé chacun avec une feuille de papier et un crayon et qui dessinent des trains. Je crois que Marcel dessinera bien.

13 nov[embre 1920]

Photographie du Bouclier. Mais ces animaux de photographes arrivent à 11 h 30. Au moment de se mettre à la besogne, ils s'aperçoivent qu'ils ont oublié leur verre dépoli. Les voilà repartis pour l'Illustration. Retour à 12 h 30. Nous avons eu fini à 1 h 30. Et je suis arrivé à déjeuner rue de l'Université à deux heures moins le quart, au moment où tout le corps législatif de Toulouse entamait son désert. Revu le sympathique Gheusi .

Après le déjeuner filé sur Villehardoin, chez Siot-Decauville, pour le rendez-vous avec Chifflot, devant les statuettes de Montevideo. Tout ça est fini et ça ne fait pas trop mal. Mais évidemment Vermare et surtout Grégoire sont de bien pauvres sculpteurs. Vulgaires.

Un rapide tour au Salon d'Automne. La rétrospective de Constantin Meunier fait du bien. Grand, très grand sculpteur. Il a son style. Que cela fait du bien à côté de toutes ces sottises à la mode du jour qui sont à côté. L'œuvre de Meunier est décorative par la force même de sa vérité.

À toute vitesse dans les salles de peinture, aperçu le Maurice Denis, effarant de bêtise, imagination d'une vieille bigote qui rêve de faire la noce. En face de Denis, Van Dongen expose ses portraits habiles et vulgaires. Je ne connais pas Van Dongen. Moralement c'est certainement un malhonnête homme.

À l'Illustration, les photographies du Bouclier sont déjà tirées et ma foi, très réussies. Normand  semble avoir finalement décidé de ne le publier ni en couverture ni en première page, mais en double page, sur l'une la photographie, sur l'autre un schéma. Cette décision me plaît un peu moins. Mais je n'ai qu'à laisser faire. Je raconte à M. Baschet la visite de Mme Enthoven. Il me dit :

— Mais pourquoi n'ouvririons-nous pas une souscription dans notre journal ? Qu'en pensez-vous M. Normand ?

— Ma foi, c'est une idée...

Pour moi cela restera toujours à l'état d'idée. En tout cas, c'est compliqué. Il faut que j'écrive à Mme Enthoven pour avoir confirmation du chiffre de sa souscription. Il faudra d'autre part savoir de l'État à quel endroit il mettra le Monument.

14 [novembre 1920]

Lettre de la Ville de Calais me demandant mes conditions pour l'exécution du Tombeau du Soldat à Calais. Lettre que je garde précieusement. Je commence à croire que ce projet va s'exécuter. Et, à première vue, il me semble que la solution Calais est la meilleure.

Lettre exquise de Mme Enthoven.

Depuis quelque temps je n'ai pas à me plaindre de mon sort.

15 [novembre 1920]

Travaillé Monument Inspection des finances. La pierre est fort jolie.

Répondu à Calais en leur fixant le chiffre de 500 000 [F].

16 [novembre 1920]

Ce matin, à S[ain]t-Germain-des-Prés, pour le service organisé par les élèves de l'académie Julian, à la mémoire de William[16]. Je suis à côté du bon Pagès. Nous évoquons les années de Rome, et tout ce que nous espérions alors de la vie, tout ce qu'en espérait William. Combien triste elle fut pour lui, depuis. Depuis la mort de Wanda, il ne fut plus jamais heureux. Il n'a pas même eu la consolation de sa peinture. Il était trop inquiet.

Au Panthéon où Pontremoli nous fait voir son catafalque pour la cérémonie du 11. C'est bien. Distingué et simple. Avec des banalités. Complètement fou, Pontremoli ne dérageant pas de ne pas avoir été élu à l'Institut. Il traverse en ce moment une curieuse crise d'hypertrophie du moi :

— Je sais ce que je vaux ! On sait ce qu'on vaut. C'est une bande de vieux saligauds. Je le leur dirai, etc.

Á propos de son catafalque :

— C'était une rude bataille. Je l'ai bien gagné. Ah ! la rude bataille !

J'avais envie de lui dire :

— Mais le pauvre poilu, que l'on a enterré là le 11, en a gagné une bien plus rude !

Tranchant sur tout, sûr de sa valeur immense, comme de la non valeur des autres, il m'a amusé et fait grand plaisir lorsqu'il m'a quitté.

Monsieur Magre et sa femme sont venus visiter l'atelier mais, venaient surtout pour voir le cahier bleu. Comme M. Bunau-Varilla et sa fille étaient là, j'ai hésité à le montrer, puis l'ai montré quand même. J'en suis ennuyé. La fille de B[unau] V[arilla] est peu sympathique. Elle est fourrée dans un milieu de peintres et de sculpteurs montparnassiens. Elle va bavarder. J'ai fait une bêtise.

Rendu visite à M. Paul Léon. Je lui ai montré la photographie du Bouclier. Il m'a demandé de l'a lui laisser pour la montrer au ministre.

17 [novembre 1920]

Matin, travaillé chez le père de Lélio au Monument Inspection des finances. Après-midi, fini le bas-relief au Monument de Cépoy. Puis, me suis remis aux Fantômes que j'ai de nouveau sérieusement améliorés. Le groupe manquait de volume en profondeur. C'est à lui en donner que j'ai travaillé. J'ai reculé les figures du second et troisième plan. C'est bien mieux. Il semble qu'il y a bien plus de personnages. Ils sont moins collés. Et l'on a l'impression d'une foule qui par derrière la première rangée se lève, arrive et se renouvelle indéfiniment.

Donc le moment du montage approche. Ce n'est pas trop tôt. Les choses bien doivent être longtemps méditées.

Camille Bellaigue est revenu me voir. Aussi gentil et amical que jadis. Il est resté un bon moment et a été content de tout ce qu'il a vu chez moi.

20 [novembre 1920]

Curieuse entrevue chez le général Gouraud. Il y a trois ou quatre jours j'ai reçu un mot de Marcel Baschet me disant que le général Gourand serait heureux de me connaître, celui-ci ayant aimé la photographie de mon projet de Monument paru dans l'Illustration.

Un petit appartement boulevard S[ain]t-Germain. Sur les meubles et aux murs de très belles armes orientales. Après un instant d'attente, arrive le général en civil. Beau visage régulier, un regard clair et froid. Le regard professionnel. Le général me fait entrer dans son bureau et s'assied péniblement. Le malheureux est terriblement estropié :

— Alors, me dit-il, c'est vous qui avez exécuté ce beau Monument de la Tranchée des Baïonnettes à Verdun ?

— Mais non. Ce n'est pas celui-là.

— Pourtant je l'ai vu il y a plusieurs mois dans l'Illustration...

— Justement. Mon projet, qui n'a rien à voir avec la tranchée des baïonnettes, a paru ces jours-ci.

— Ah ! Ces jours-ci ? Mais je ne l'ai pas vu alors, depuis mon départ de Syrie je n'ai plus reçu l'Illustration...

Le général avait vu la reproduction, parue il y a plusieurs mois, du Monument de Ventre. Confusion. Explication. Nous nous quittons très amis. Dans son salon d'attente je croise en m'en allant le colonel Mongin, retour de Constantinople.

Matinée habituelle. Correction rue du Dragon. Jeunesse incohérente. Un de ces jeunes me dit, me montrant un sphinx de femme nue, mouvement banal, formes extravagantes, jambes comme des piliers :

- Je veux arriver à ce que le modèle ressemble à ma statue[17].

Au ministère des Finances où s'achève la mise en place de mon petit Monument. C'est une bonne petite chose inoffensive. Cela joue exactement le rôle qu'il fallait. Ces messieurs sont contents.

Chez Bouchard où je retrouve Lily. Bouchard achève la figure d'un petit monument qu'il exécute pour les environs d’Arles[18]. Il fait pour là un pastiche des figures de S[ain]t-Trophyme. C'est bien fait. Problème : Pour commémorer les Morts de cette guerre, doit-on donner l'impression que le monument a été exécuté il y a cinq ou six siècles ? Je réponds nettement, non. Mais c'est plus facile que de chercher en étant de notre temps, à se tenir avec le style des grandes époques passées.

Déjeuner chez Bouchard avec l'intelligent Chantavoine.

Avec Lily au musée du Louvre, nous avons été revoir, après si longtemps, les salles de l'Extrême-Orient. Il a fait malheureusement tout de suite nuit, pas assez tôt cependant pour que nous n'ayons le temps de voir quelques très beaux morceaux. Les plus beaux sont peut-être, dans la statuaire, ceux où l'influence grecque se fait sentir. J'ai beaucoup aimé, à un moment de ma vie, cet art d'Extrême-Orient. J'y suis à présent moins sensible. Je me place uniquement au point de vue statuaire et je ne parle que de l'art japonais et chinois. Cette statuaire contournée, grimaçante, compliquée ne répond pas à mon évolution.

Après être retourné aux Finances pour voir où en était la mise en place du Monument, nous avons fini la journée au concert Colonne où l'on donnait de la musique moderne, bien frêle, bien maigre, bien vide.

21 novembre [1920]

Achevé le petit bas-relief : le "Taureau de Mithra" sous le buste de Paul Adam.

22 [novembre 1920]

Le buste de Paul Adam a quitté l'atelier. Mme Paul Adam l'a envoyé chercher. Il doit figurer aujourd'hui chez Verne, pendant une conférence sur Paul Adam que doit faire Corpechot.

Mais j'ai reçu l'après-midi, l'extravagante visite du docteur Toonis (médecin militaire), qui fait un ouvrage dont je n'ai pas compris le sens, sur les athlètes. Il m'a expliqué ses idées. Je n'ai pas compris mais j'ai retenu qu'il avait découvert que dans le corps humain toute cavité, toute dépression était entourée de bosses [19] ! !

Comme je n'avais pas pu aller à la conférence chez Verne, j'ai été rendre visite à Madame P[aul] Adam à la fin de la journée. J'ai retrouvé là Madame Mühlfeld.

23 [novembre 1920]

Travaille à l'Hercule et la Biche aux pieds d'airain pour Linzeler. Fin de journée chez Millet où je retrouve le sympathique lord Malcolm. Nous convenons d'aller ensemble, à la première occasion intéressante, à un combat de boxe.

24 [novembre 1920]

Maintenant je me mets à retoucher la cire de la statue de Carpentier. Besogne fastidieuse, dont je commence à me lasser sérieusement.

Lélio travaille au Monument de Grand-Couronne. Mais ça ne marche pas bien.

25 [novembre 1920]

Après mes corrections, ma visite à Thoumy au Grand Palais pour l'exposition rétrospective de William. Je vais voir G[eorges] Baugnies. Il s'agit du Monument de Vichy. 250 000 F. Baugnies me conseille d'aller à Vichy voir le maire.

30 [novembre 1920]

Fini de retoucher la cire de Carpentier, je retouche maintenant la terre de la Becquée. C'est moins désagréable mais guère plus intéressant.

Mais le matin, j'ai repris avec Nicolas, remis de son malheureux combat, la statuette du Boxeur tombé. Cette petite figure fera bien.

 


[1]    Suivi par : "j'avais", raturé.

[2]    Au lieu de : "de ce monument", raturé.

[3]    Suivi par : "ou bien pour ne pas détruire l'effet du Monument", raturé.

[4]    Au lieu de : "Il faudra un effort pour respecter l'Arc de Triomphe", raturé.

[5]    Au lieu de : "Il faudra également par respect du Mort élever", raturé.

[6]    Au lieu de : "plâtres", raturé.

[7]    Suivi par : "tant que le Panthéon sera là où il est", raturé.

[8]    . Suivi par : "comme le firent les Grecs après les guerres puniques, comme le firent", raturé.

[9]    . Suivi par : "il serait facile de le consacrer à un", raturé.

[10]  . Suivi par : "plus tard à l'inhumation des trois", raturé.

[11]  . Au lieu de : "Monument", raturé.

[12]  . Suivi par : "les suivantes", raturé.

[13]  . Précédé par : "Parce que", raturé.

[14]  . Suivi par : "extraordinaire", raturé.

[15]  . Au lieu de : "Pourquoi Pontremoli n'a-t-il pas traité cette affaire ainsi que je lui avais conseillé", raturé.

[16]  William Laparra.

[17]  Au lieu de : "Je veux faire rendre mon modèle dans mon esquisse", raturé.

[18]  Stèle allégorique de la Résignation pour Saint-Gilles-du-Gard, exécutée avec l'architecte Max Raphel.

[19]  . Suivi par : "Cet excellent médecin était accompagné de sa femme qui", raturé.