Cahier n°13
1er juin 1922
Aujourd'hui, j'ai 47 ans. Et rien n'est commencé de ma vraie œuvre !
Travaillé à Schaffhouse[1] depuis 5 h ce matin jusqu'à dix heures. Puis fini la tête de Bouchaïb qui repart tout à d'heure pour Marseille. Après-midi avec Stoliarof au nu des Fantômes.
Je voudrais, ce soir, causer un peu avec moi-même. 47 ans ! Je suis triste et un peu fatigué. Quelle joie ce serait, si cette fatigue était causée par d'autres œuvres, mes vraies. On trouve bien ce que je fais. Tout cela, même les Fantômes, ce n'est rien pour moi. Des hors-d'œuvre.
2 juin [1922]
Tout ce qui me fait quitter l'atelier m'agace. Pour la première réunion de notre jury de sculpture de la Fondation Blumenthal, j'ai dû laisser les Fantômes. J'arrive le premier et trouve la si gentille Mme Blumenthal toute seule. Elle me reçoit plus amicalement que jamais. Elle a mauvaise mine. Elle me dit qu'elle a été voir tous les candidats. Cette conscience est touchante de la part de ce petit être malade, si riche. Elle me parle avec des accents émus de toute la misère qu'elle a vue :
— On voudrait leur donner une bourse à tous, me dit-elle, avec son accent charmant.
Arrivent les grands ténors. Bouchard, puis Bourdelle avec son joli visage fin qu'il veut rendre pensif, Dampt, vieux cabot déplumé, peu sympathique, Desbois, fin visage aussi, sincère et sympathique, J[ean] Boucher qui se plie en deux pour saluer Mme Bl[umenthal] jusqu'à terre, drôle d'homme, avec son visage en caoutchouc, phraseur, compliqué, extraordinairement habile, peu sûr, en définitive, je crois. L'énorme Dardé, sans col, chemise ouverte, Lamourdedieu, indifférent, bon garçon, H[enri] Lefebvre, l'air têtu, volontaire, sympathique et franc. Nous voilà tous. On s'assied. On se passe des photos. Que tout ça est pauvre et quelconque. Sauf Aubine et Bottiau, je ne vois personne. Mais ni l'un ni l'autre n'auront rien. Boucher, pour je ne sais quelle raison profonde, pousse son élève Jégou. On discute, on bavarde. Dardé soudain, je ne sais pourquoi nous annonce que lui, il a épousé une cuisinière.
— Comme ça je suis sûr d'avoir de bons poulets...
On se regarde. On en élimine un certain nombre, et on remet à mercredi prochain la réunion pour le vote définitif.
Sauf le plaisir de voir Mme Blumenthal, temps perdu.
4 juin [1922]
Chez le père Landucci, ce matin à 4 h, pour travailler à la pierre de Schaffhouse[2]. Rien de supérieur à cette joie de travailler de bonne heure en plein air. Je suis revenu pour la visite du docteur Berger que m'amenait Ladislas. Je les ai emmenés voir Schaffhouse.
À notre réception sont venus aujourd'hui M. et Mme Baudouin. Je crois que Baudouin avait très envie de m'acheter le Carpentier. Il ne s'est pas décidé.
5 [juin 1922]
Plaisir de filer à bicyclette à 4 h du matin jusqu'à Billancourt. Quand le soleil m'a chassé, revenu et travaillé au marbre de Mme Blumenthal.
À la fin de la journée, visite de Madame Mühlfeld.
Bonne journée.
6 [juin 1922]
Mme Paul Adam m'avait demandé de venir déjeuner aujourd'hui avec Al[bert] Sarraut. J'y suis allé, mais Alb[ert] Sarraut n'est pas venu. Mme P[aul] A[dam] me raconte qu'il a en ce moment pas mal d'aventures féminines, notamment avec une américaine. Il ne vient paraît-il plus à son ministère, ne fait plus rien. Si c'est vrai, c'est désolant. J'aime bien Alb[ert] Sarraut.
Je suis vite rentré et travaillé au buste de Mme Blum[enthal].
Le matin de 4 h à 11 h à Schaffhouse.
7 [juin 1922]
Deuxième et dernière séance de la Fondation de Mme Blumenthal. Aucun des candidats, à mon avis, n'a de vraie valeur. Nous nous retrouvons, groupés, sous la présidence de la charmante Mme Bl[umenthal] et du sympathique Dezarrois. Dardé arrive dépoitraillé et lourdaud. Il arrive avec un carton plein des photographies des œuvres de Costa. Avec maladresse, vanité et aucun scrupule, il recommence ses discours de l'autre jour. Il est paraît-il associé avec Costa pour certains travaux importants. Quand il a fini, on passe à la discussion sérieuse. Boucher fait obtenir à son protégé la majorité absolue au premier tour, mais ne tient pas sa parole pour Aubine. Bouchard non plus.
8 [juin 1922]
Fini la pierre de Schaffhouse. On emballe demain. Bien travaillé l'après-midi aux Fantômes avec Stoliarof. À 6 h, je vais chez ce M. Oliveira, Brésilien, où j'avais rendez-vous avec M. Dubra, pour jeter les bases de notre collaboration pour le concours du mon[umen]t de Rio de Janeiro. Du charme, ce M. Oliveira. Mais me paraît avoir des idées fixes. Il doit réunir en lui du sang nègre, du sang indien, du sang portugais.
À dîner chez le jeune ménage de Fels. Il n'y avait que les parents et le fabricant de meubles modernes Maistre. Aboutissement de notre correspondance avec la jeune comtesse[3] au sujet du buste de son fils. C'est moi qui me suis montré le grand seigneur. Comme dit Lily :
— Les artistes passent leur temps à faire des cadeaux aux millionnaires.
Nous ferons ce buste en hiver. J'aime mieux ça, car j'ai trop à faire en ce moment.
9 [juin 1922]
À la Fédération, pour le dîner des anciens camoufleurs de Chartres, je retrouve quelques camarades, dont Despiau qui d'un air sentencieux me fait de grands compliments de mon buste de Lily, et ne me dit pas un mot de mon buste de Millerand. Il me dit qu'il travaille en ce moment comme un nègre. Il fait deux bustes.
Je ne puis rester jusqu'à la fin du dîner, car je voulais rejoindre le plus vite possible Lily aux Maîtres Chanteurs[4]. Musique magnifique, mais que le thème de cette histoire est enfantin. Sujet très vrai, mais réalisé par des moyens, je parle du livret seulement, trop faciles. Il eut été plus grand de rendre les deux parties sympathiques, ou tout au moins de faire du vaincu un être sincère. Car là est la grandeur du drame éternel qui se joue à toutes les époques entre les écoles soi-disant nouvelles et les hommes de la tradition.
10 [juin 1922]
Je pensais ce matin aux Maîtres Chanteurs en visitant l'atelier de Jaulmes à Neuilly. Il m'avait invité à venir voir le rideau peint qu'il est en train de faire pour le théâtre de Lyon. L'harmonie générale rose, grise et or est bonne. Mais cela c'est facile. En peinture, dans cette peinture-là surtout où il n'y a aucune recherche de matière, le plus facile c'est la couleur. Ce qui est difficile et l'a toujours été, c'est d'avoir quelques idées originales, de composer et de dessiner. Et bien, cela manque totalement ! Ce sont les mêmes éléments, guirlandes, lyres, femmes drapées, lauriers, bassins, etc., tous les accessoires ordinaires et présentés de manière ordinaire. Dessin d'une déconcertante faiblesse. Jaulmes est classé parmi les peintres d'avant-garde. Pauvre avant-garde ! Je lui ai quand même fait des compliments à Jaulmes. C'est un homme charmant. Je l'aime bien. Et puis, à quoi cela aurait-il servi de lui dire que tout ça était aussi peu intéressant, à mes yeux. Le parfait modèle du décoratif pour le décoratif. On en revient toujours fatalement aux mêmes rengaines. Mais où la faiblesse de ce garçon apparaît dans toute sa grandeur, c'est dans un portrait qui est là. Il ne sait rien, ou bien peu de choses.
J'étais invité à déjeuner par Carpentier. Il voulait me remercier de son bronze. Avec Gontran[5], Brisson, Millet nous avons déjeuné au Pavillon d'Armenonville. C'est vraiment un garçon sympathique, très sympathique.
De là, filé à la salle Gaveau, pour la première audition de mon petit Marcel qui a très bien joué son morceau de Schumann, sans se troubler, très à l'aise et fort satisfait de lui.
Enfin, perdu deux ou trois heures à la gare de l'Est, au diable, au chargement des marchandises, à attendre mon monument de Schaffhouse pour être sûr qu'il partirait aujourd'hui. M. Goutte était là aussi avec son accent méridional.
11 [juin 1922]
Dimanche perdu à Cépoy[6]. Tant bien que mal, les choses pourront s'arranger, et l'on ne verra pas trop la gaffe faite au socle par cet entrepreneur par trop entreprenant ! La promenade en auto m'a fait du bien.
12 [juin 1922]
Bas-relief du sarcophage Darracq. Les Fantômes. Ce n'est pas encore fini. Millet venu déjeuner a été très impressionné :
— Vous pouvez y aller, mon vieux, m'a-t-il dit. Je ne crois pas me tromper. C'est vraiment très bien.
Puisse-t-il ne pas se tromper, en effet.
Rendu visite à Gardet, toujours si cordial, pour le mettre au courant de l'affaire d'Alger, comme il me l'avait demandé, pour la C[ompagnie] T[ransatlantique] I [...].
13 [juin 1922]
Perdu deux heures pour rendre visite à Frantz Jourdain, toujours pour cette affaire d'Alger. Drôle de bonhomme que ce F[rantz] J[ourdain]. C'est un vieux cabotin.
14 [juin 1922]
Visite de M. Darracq. Ne comprend pas grand chose au bas-relief du sarcophage. Mais Granet et Tripot-Boudon qui étaient avec lui sont très contents.
15 [juin 1922]
Au Sénat, perdu l'après-midi, pour la cérémonie de la remise du bronze de l'esquisse du mon[umen]t W[ilbur] Wright à Beaumont. Deuxième bronze que l'excellent M. d'Est[ournelles] de Constant fait offrir par le groupe d'aviation du Sénat, et que je paye !
16 [juin 1922]
Linzeler me téléphone pour un petit travail. Entre autres choses il me dit que Tardieu assure partout qu'il sera président du Conseil avant six mois. Tardieu est un homme remarquablement intelligent. Mais il sera plus dangereux que Poincaré. Il brouillera tout et pourra amener une catastrophe.
17 [juin 1922]
Déjeuner des plus charmants aujourd'hui avec M. et Mme Blumenthal, Mme Mühlfeld, Gaston Riou. Mon groupe porte. Pendant le déjeuner Mme Blumenthal se penche vers moi et me dit :
— C'est encore plus beau que je ne pensais.
Dîner chez les Nénot, avec les Lévy et les Hermant. Ces derniers font une cour sérieuse à M. Nénot, pour l'Institut.
18 [juin 1922]
À la réception chez Ladislas, aujourd'hui, j'ai surtout admiré la jeune femme hindoue, mariée à un docteur d'Auteuil. Quelle merveille. Mais soudain j'ai vu arriver les deux vieilles demoiselles D. et une autre vieille dame avec elles : "Les Parques" ai-je pensé.
Mais j'ai bien travaillé avec Stoliarof jusque vers 5 h.
19 [juin 1922]
Je fais faire des moulages des bras, des jambes de Stoliarof.
À la fin de la journée, visite à Antoinette. Très pénible. Quel malheur encore. Elle est si gentille, si intelligente, et si remarquablement artiste.
20 [juin 1922]
Le gentil Ventrillon est venu poser pour la tête de jeune homme nu. Puis j'ai travaillé à la tête du poilu de Barcelonnette. Mais j'ai perdu l'après-midi. Il a fallu aller, avec Alb[ert] Sarraut et Mme Paul Adam, au square du Collège de France où Robeglia et Falcou attendaient pour un nouvel emplacement du monument de Paul Adam. Rien n'a pu être décidé, bien entendu. Bavardage. Discussion.
22 [juin 1922]
Bonne journée de travail.
Dîner des Artistes à l'Élysée. Rien de sensationnel. M. Millerand m'a accueilli de façon particulièrement chaleureuse. Lui et Mme Millerand m'ont dit et redit combien ils étaient contents du buste. Je quitte l'Élysée de bonne heure pour aller chez les Alph[onse] Sujard où je retrouve Carle Dreyfus, Camondo, etc.
23 [juin 1922]
Les journaux nous annoncent l'assassinat du maréchal Wilson par un Irlandais. Je hais de plus en plus tous les fanatismes. La sottise le dispute à la cruauté.
24 [juin 1922]
J'avais demandé à l'État un acompte de 12 500 F pour mes Fantômes, plus qu'aux trois quarts finis. Je reçois ce matin un mandat de 4 000 F ! et pas un mot d'explications ni d'excuses.
Je n'en ai pas moins été retenir deux bonnes places pour les ballets russes.
Et les journaux nous apprennent l'assassinat de Walther Rathenau. Ça, c'est très grave. Mais qui peut se rendre compte de ce qui se passe en Allemagne et surtout de ce qui va se passer ! Qui a raison ? Nous qui voulons l'exécution intégrale du traité ? Les Anglais qui voudraient être accommodants ? Je crois cependant que la politique de la force ayant depuis tant de siècles prouvé sa vanité, il serait temps d'essayer autre chose.
26 [juin 1922]
Remarquable soirée hier soir aux Ballets russes. Tout y était bien. Même le ballet : l'Après-midi d'un Faune, dont on m'a dit tant de mal. La seule mauvaise chose de ce ballet, c'est le décor, très mauvais qui me faisait penser à ces peintures[7] murales que l'on voit dans certaines salles[8] de marchands de vin de village et qui sont l'œuvre de peintre en bâtiment de l'endroit. La Nijinska qui jouait le Faune est aussi trop petite, quoique nerveuse. Mais les nymphes sont remarquables et surtout l'héroïne principale. Je conserve le souvenir d'avoir vu s'animer les figurines d'un beau vase grec. Le décor aurait dû être dans le même esprit. Il aurait fallu oser un fond ocre rouge avec des arbres dessinés en noir ou en blanc.
Quant à Petrouchka, c'est un chef-d'œuvre, chef-d'œuvre de musique, d'émotion, de fantaisie et même de pensée, malgré son sous-titre modeste de Scènes burlesques. L'effet théâtral de la fin est tout à fait trouvé de la mort de Petrouchka.
Les Sylphides nous ont offert un spectacle de belles danses classiques. Il faut se fermer le cœur pour ne pas être sensible à la musique de Chopin. Le mépris dans lequel on tient aujourd'hui le mouvement romantique est parfaitement stupide. Peu d'époque ont au contraire donnée dans les différentes branches de l'art d'aussi grands artistes, des artistes dans le grand sens du mot, c'est-à-dire des hommes émus et d'imagination.
Shéhérazade a terminé le spectacle. C'est toujours ce spectacle étonnant, imprévu, qui établit du premier coup à Paris la réputation des Ballets russes ou de Rimski-Korsakov. Pas une vulgarité, pas une obscénité. C'est d'une ardeur endiablée.
La salle réduite de ce théâtre Mogador convient parfaitement à ce genre de spectacle. C'est une erreur de donner des œuvres aussi fines, aussi remplies d'art dans de grands théâtres.
Mais qu'il est dommage que cette révolution empêche ces beaux acteurs de retourner dans leur pays. Ici ils perdent le contact avec leurs sources. Paris est destructeur du talent.
Visite de P[aul] Reynaud et de M. Honnorat. Le groupe de Barcelonnette[9] leur a plu. Je le leur ai montré pourtant dans de bien mauvaises conditions d'éclairage. Honnorat avait l'air de s'intéresser beaucoup à tout ce qu'il voyait. Je lui ai montré le cahier bleu. Il me conseille de greffer mon idée à celle d'un Palais de la Société des Nations... Sans doute, mais... Nous n'y sommes pas encore. Pour réaliser ma salle, si j'attends ce Palais-là, je peux attendre longtemps !
À dîner Bigonet, retour d'Alger. Pas très intéressant. J'en ai par-dessus la tête de cette histoire d'Alger. Il me raconte toutes les intrigues de là-bas, et les démarches de Gaudissard. Ce pauvre type, ce sot, a dépensé près de 4 000 F pour arroser les journaux de là-bas, pour faire passer les articles qu'il composait pour éreinter mon projet et louer le sien. Je voudrais bien trouver un moyen de me tirer sans trop de dégâts de cette collaboration sans intérêt.
27 [juin 1922]
À la fin de la journée, sont venus Madame Julian, Madame Capamagian et son frère. Visite enthousiaste.
28 [juin 1922]
Lily avait demandé à Mme Besnard de visiter mon atelier. Elle est venue avec sa belle-fille, ce qui ne m'a pas fait tellement plaisir. Je ne leur ai pas tout montré. Je pense au mot de Degas :
— Ces Besnard, quand je les vois, je sens leurs mains dans mes poches...
En partant, Mme Besnard me dit qu'elle m'amènera son mari la semaine prochaine.
29 [juin 1922]
Déjeuner amusant, chez Alb[ert] Sarraut, en l'honneur de l'empereur d'Annam[10]. Petit homme fin, d'aspect distingué et remarquablement courtois. Ma voisine de table me dit qu'il est de la plus vieille dynastie régnante, parmi tous les souverains vivants actuellement. Il connaît ses ascendants jusqu'à un nombre de siècles très respectables en arrière. Je doute qu'il remonte[11] aussi loin que ce prince romain qu'on me montra certain soir à Rome, le prince Massimo, je crois, dont la famille descend, paraît-il, de Fabius Cunctator !
Après le déjeuner, l'empereur d'Annam a remis à chaque dame, dont Lily, une plaquette en or d'un dessin assez ordinaire d'ailleurs, décoration des Femmes vertueuses.
30 [juin 1922] Schaffhouse
Le monument fait bien. J'ai demandé qu'on enlève la cabane de bois pour en voir l'effet. Rien à retoucher sauf un petit faux accent à l'épaule de la Suisse. Lorsque je reviens, vers la fin de la journée, tout le monde de Schaffhouse est venu voir et l'excellent président de ville nous dit que Schaffhouse est très content. Le monument plaît. Ma critique à moi : Exécution un peu trop rapide. Socle trop haut d'environ 20 cm sinon plus.
[1] Suisse consolatrice(A la).
[2] Suisse consolatrice (A la).
[3] Au lieu de : "Madame", raturé.
[4] Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, de Richard Wagner.
[5] Son beau-frère.
[6] Cépoy, Monument aux morts.
[7] Au lieu de : "certaines peintures", raturé.
[8] Au lieu de : "boutiques", raturé.
[9] Barcelonnette, Monument aux morts.
[10] M. Khaï Dinh.
[11] Au lieu de : "qu'il les connaisse", raturé.