Décembre-1953

1er décembre 1953

Commission expansion artistique à l'étranger. On y parlait du programme des diverses nations à l'exposition de cet été à Venise. Par un inquiétant retour des choses, peu à l'honneur de la France, celle-ci va faire une exposition du cubisme, surréalisme et fauvisme! L'Italie va faire une exposition Courbet. C'est par l'Italie qu'on aura un aspect du vrai sentiment de la France. Ne pas oublier que c'est d'Italie principalement que nous sont venues les abracadabrantes théories qui menacent si dangereusement l'art français.

En sortant du ministère je peux parler un moment à Jaujard du sort des Fils de Caïn. Il me dit que l'enlèvement de tout ce qui est dans la cour du Carrousel est décidé. Il partage avec moi, dans ce cas,[l’idée] de mettre les Fils de Caïn au musée d'Art moderne. Lui, oui. Mais il n'est rien. Le danger, c'est Cassou. Un fou. Il est du genre tapir.

Fleuriot de Langle m'appelle au téléph[one]. La société des Amis de la bibliothèque Marmottan a obtenu la visite de A[ndré] Marie. Boschot a été averti. Fleuriot me demande de venir demain pour que Boschot ne puisse pas nuire par son défaitisme.

Au dîner les gentils Dumas. Il est assez content de son exposition. Il a vendu pour 300.000 F. Il nous parle de ce jeune Bernard Buffet qui a peut-être 23 ou 24 ans et que Drouant, le marchand de la rue S[ain]t-Honoré a pris sous son aile financière. Ce petit Buffet ne manque pas de fougue et pourrait avoir un jour un grand talent. Mais déjà on l'a mis dans une manière, avec ses grands coups de pinceaux ou de crayons, zébrant rageusement la toile ou le papier. Il est paraît-il très malade, tuberculose sans doute, et faisant une noce que les sommes reçues par lui de Drouant lui permettent de faire. Il est pédéraste et vit avec un petit copain de 20 ans. Il mourra jeune. En attendant Drouant emmagasine toute sa production, à peu près toute, et l'entretient sans compter.

2 décembre [1953]

Visite de la bibliothèque de Marmottan par André Marie. Fleuriot avait convoqué pas mal de monde utile. Boschot est arrivé avec A[ndré] Marie. Il y avait Julien Cain, Eyraud, le directeur des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Il me paraît un homme très bien Eyraud. Il y avait l'amiral Lacaze et l'adjoint au maire de Boulogne qui subventionne quelque peu la bibliothèque. Boschot, comme toujours, faisait sa gueule empoisonnée de gendarme raté. A[ndré] Marie a dit qu'il allait faire le nécessaire pour que la bibliothèque vive.

À l'Institut, Pontremoli fait un discours sur Prost, à propos de l'expo[sition] de ses œuvres organisée par la Société des architectes diplômés qui a été transformée en "Académie d'Architecture". C'est une petite combinaison de Marrast. Mais, malgré mon amitié pour Prost, je n'ai pu m'empêcher de protester contre le fait que sur les invitations à cette exposition, il n'avait pas fait mettre sous son nom "Membre de l'Institut". Je n'aime ni ces petites lâchetés, ni cet équivoque. À l'Académie nous avons toujours manifesté pour lui notre admiration et notre affection. Nous lui avons fait donner le prix Osiris, fort important, etc.

3 décembre

Inauguration de la Nouvelle Faculté de médecine.… en présence de Vincent Auriol. Discours du recteur, du doyen, du ministre. Ma porte a été très louée. Elle a, paraît-il, beaucoup de succès auprès de la jeunesse. Après la cérémonie officielle dans le grand amphithéâtre, réception dans la salle qui sera le futur restaurant de la Faculté. Vincent Auriol vient me parler tout à fait gentiment. En quittant, je trouve Lagriffoul, Gémignani, Sarrabezolles. Aussi le transporteur Goujon qui me dit avoir chez lui mon étude du Héros qu'il aurait été prendre au musée d'Art moderne pour la porter, sur l'ordre de André Marie, à un petit village normand comme monument aux morts… A[ndré] Marie m'avait bien dit un mot d'un projet de ce genre à l'inauguration du buste Heuillard. Je n'avais pas saisi. Ça ne m'enchante guère. Je vais m'informer pour avoir des précisions.

Travaillé à Ariel et Caliban, statue Shakespeare. Mais ça ne vient pas bien. Trop de choses très importantes à la fois.

4 décembre [1953]

À la commission de professionnalité, violent propos de Rispal contre André Marie et ses achats à vil prix de sculptures pour les villages de sa circonscription… achats qui, affirme-t-il, ne sont même pas payés. Il parle beaucoup le jeune Rispal. Et ça ne doit pas être tout à fait exact.

5 décembre [1953]

Pronostics des Salons. Ceux de Bardoux : Auriol sera obligé de se représenter. Yvon Delbos sera président de l'Assemblée.

6 décembre [1953]

Chez Mme Halphen[ ?]-Salvador, Mme Mahmoud Khalil me dit que derrière chaque officier égyptien, il y a un officier allemand. Toutes les grandes propriétés sont saisies. Le système d'espionnage commence à fonctionner, jamais on ne laissera faire d'élections libres.

7 décembre [1953]

Signature du contrat pour le monument de l'Infanterie[1]. Il y avait Vergnolles, Dr Gardinier, Jacques Meyer, Han, moi et Lagriffoul. Lagriffoul comme dauphin. Ces messieurs, avec raison, m'ont demandé de désigner un de mes élèves pour le cas où je tomberais malade et ne pourrais continuer.

Relisant le contrat ce soir, je m'aperçois que nous avons oublié, de part et d'autre, d'indiquer que la pose des pierres incombait au comité. Lenteur au départ, trop de hâte à la fin.

Lamourdedieu, qui n'était pas sans talent, est mort loin de Paris. Il avait, sur le tard, quitté sa femme, pour vivre avec une petite indochinoise, fort jeune, et fort jolie. Total…

8 décembre [1953]

Déjeuner chez le bon Waldy. Il y avait le Dr Pomiane et Francis [de] Miomandre. Très sympathique.

9 décembre [1953]

En ce moment, campagne enragée d'une partie de la presse contre la C[ommunauté] E[uropéenne] de D[éfense]. Je crois que c'est un tort. Guère d'autre moyen de savoir ce qui se passe en Allemagne et surtout ce qui s'y passera.

10 décembre [1953]

Dans l'atelier de pratique, j'installe le mur (au tiers) du monument de l'Armée[2]. Bonne taille. Mais je ne suis pas très content de mon projet. Il est banal. Je n'en revois que maintenant ce qu'il aurait fallu faire…

Je n'en commence pas moins le nu de la figure centrale. Est-ce que je vieillirais de n'avoir pas senti plus tôt que ce parti de face n'était pas bon.

13 décembre [1953]

Ma figure de la France Trocadéro[3] s'annonce bien. Ce n'est quand même pas senti. En tout cas, il ne faut pas que ça ressemble en rien à la Marseillaise de Rude, à l'autre bout de l'avenue. C'est un tout autre parti qu'il aurait fallu prendre.

13 décembre [1953]

Le président de l'association "Arts, Sciences, Lettres", qui visitait aujourd'hui mon atelier, me dit que c'est l'arc qui est à l'origine de l'invention des instruments à corde. On peut en effet imaginer que les primitifs se soient plu à écouter les vibrations de la corde de l'arc. Les premières lyres ont la forme d'arcs.

16 décembre [1953]

Visite de Mahmoud Kalhil, très amer, mais décidé à retourner au Caire pour défendre ce qui lui reste. Il me semble las, et doit être rongé par un chagrin facile à imaginer. Nous sommes vraiment à un changement de la figure du monde civilisé. Ce n'est que maintenant que 93 porte ses fruits. Quels seront-ils?

À l'Institut, je renouvelle mes observations à propos de cette équivoque création d'une Académie d'architecture. Plusieurs de nos architectes étaient au courant, dont Pontremoli naturellement. Et Prost aussi, auquel je n'ai pu m'empêcher de reprocher d'avoir supprimé son titre "Membre de l'Institut" sur les invitations envoyées par cette Académie équivoque pour l'exposition de ses travaux. Manque d'élégance.

Invitation à déjeuner de Vincent Auriol, à Rambouillet pour lundi prochain. Demain, Congrès de Versailles pour l'élection du président nouveau. Drôle que Auriol qui, pendant son septennat ne nous a pas invités une seule fois alors que nos relations étaient fort amicales, s'en souvienne juste au moment de son départ. Drôle.

18 décembre [1953]

1er tour à Versailles. Grâce aux voix communistes Naegelen arrive en tête. À un groupe de parlementaires communistes, il dit après le vote "vous m'avez cassé les reins…"

Le petit Trébois vient me voir. Singulier garçon. Il ne paraît pas travailler avec l'enthousiasme qu'il faudrait. Il dit que l'atelier est trop encombré, qu'il y a trop de filles, que Yencesse respecte trop la "personnalité" de ses élèves, jusqu'à "notre ignorance", me dit-il avec un petit sourire méprisant. Il n'y a pas d'élèves forts. Mais lui-même, ce patron indécis, est-il fort? Que répondre? Rien. Que dans quelque temps je le prendrai à l'atelier.

19 décembre [1953]

On en est à Versailles au cinquième tour. Laniel est assez largement en tête. Mais on dit que l'on va demander à Auriol de se représenter.

20 décembre [1953]

Réception à l'atelier pour montrer la Porte de la Faculté[4]. Sont venus Kuntzler et un de ses amis, un industriel appelé Coulon. Mme Bokanowski. L'ami G[aston] Riou et sa femme. Le petit Marchand, le bibliothécaire de la Chambre. Le maire adjoint de Boulogne Girard, les élégants pr[ince] et pr[incesse] Galitzine, Baudry, Davenay le journaliste et sa fille, Parodi et sa femme, tous deux si sympathiques, Jean-Claude Ibert, etc. Maxime Leroy encore, etc. j'ai l'impression d'un gros effet.

Baudry me dit avoir été à l'exposition des sculptures envoyées au Venezuela. Il n'y a que du Lipchitz, du Laurens, Adam et autres de la même bande. Salles, le directeur des musées nationaux, se promenait au milieu de toutes ces imbécillités en disant :

— Comme on est fier d'avoir pu réunir un pareil ensemble!

21 décembre [1953]

Donc ce déjeuner chez les Auriol. Au dernier moment il fut transféré à l'Élysée au lieu de Rambouillet. J'ai retrouvé là un M. Foca et sa femme, connus chez Mme Blanchenay alors qu'elle était Mühlfeld. Les Gallimard, jeunes et anciens, Paul Auriol, devenu un grand gaillard bien sympathique.

L'atmosphère : attente. On était dans l'attente d'un coup de téléphone demandant à Auriol de se représenter. Les coups de téléphone étaient d'ailleurs fréquents, auxquels Paul A[uriol] se précipitait. Vincent Auriol m'a assez longuement parlé après le déjeuner. Il m'a dit, entre autres, qu'il regrettait bien de ne pas m'avoir demandé de faire son buste. Mais c'est l'administration, me dit-il, qui a donné Gimond (qui a fait un bien mauvais buste). Parlant de l'élection en cours, il m'a dit que si on le lui demandait, il n'accepterait pas parce qu'il ne serait pas réélu. Au début, me dit-il, j'étais populaire au Parlement et pas populaire dans le public. Aujourd'hui c'est le contraire. L'opinion est avec moi. Le Parlement contre. Et puis il en a assez de ne pouvoir faire un pas sans avoir la police à ses trousses. La police de protection est exactement la même que la police de résidence surveillée. Quand son successeur sera installé, il ira en Sicile d'abord, puis reviendra à Muret et ira passer l'été sur la côte méditerranéenne où il a acheté une propriété.

J'ai remarqué, en place d'honneur, dans la salle à manger, une toile vraiment bien mauvaise. Ça doit être de Chagall, un des plus mauvais peintres de notre époque. Ça n'a pas même l'excuse de l'excentricité.

22 décembre [1953]

Le travail marche, oui mais je vais mieux en moi, mais je ne l'ai pas encore accouché. Si je trouve, ça sera toute une affaire de faire accepter par le comité[5].

Comité des 90 des A[rtistes] f[rançais]. La nef ne sera plus aux sculpteurs cette année. D'un certain point de vue, ce n'est pas mauvais. On a si peu de choses à exposer. Le moindre buste, rien qu'en transport aller et retour, revient à 3 000 ou 4 000 F! La Nationale, elle, exposera au Palais de New-York, si pareille construction peut être appelée un palais!

À Versailles, sixième tour. On suspend le Congrès pour une journée. Une forte pression est exercée sur Herriot, vieux et malade, incapable de se tenir debout. Tout l'effort d'une partie du Congrès, le RPF et le PC, consiste à faire échouer la C[ommunauté] E[uropéenne] de D[éfense]. C'est une erreur de la part du RPF. Du PC qui obéit à Moscou, c'est logique. Il faut livrer l'Europe désarmée, ou à peu près, et désunie.

23 décembre [1953]

Petite et même piètre réception des Grands prix, par l'Académie au musée Decaen[ ?]. Dommage vraiment d'avoir un s[ecrétaire] p[erpétuel] si empoté et si petit bourgeois. À la séance, on avait reparlé de l'Académie d'architecture. Il paraît que c'est la Société des architectes diplômés, dont un groupe mené par Marrast, qui s'est transformée sous ce titre équivoque.

Bavardé un peu avec les Grands prix de cette année. Le peintre qui, après le concours, avait fait à la presse une déclaration fort prétentieuse, paraît bon garçon et intelligent. Le sculpteur, je n'ai pas retenu son nom[6], me paraît "demeuré", comme disent les Toulousains. Il est petit, a une expression abrutie. Il fait pousser ses moustaches comme font quelquefois les gendarmes, c'est-à-dire qu'il les prolonge par la barbe qu'il porte rase tout autour, laissant deux morceaux de barbe tomber au-dessous du menton, ça lui fait une petite gueule tordante. Front bas, naturellement, paraissant plus bas par les cheveux coupés à la chien. Je doute qu'un bonhomme qui se fait une pareille frimousse fasse un grand sculpteur. Quelques mots échangés avec lui n'ont fait que confirmer cette impression physique.

À Versailles, on a suscité la candidature d'un vice-président du Sénat. Restaient en présence pour le 13ème tour, donc Naegelen et Coty. Coty a été élu président de la République. On a beaucoup remarqué que Naegelen n'est pas venu le saluer comme c'est l'usage, et d'élémentaire courtoisie.

24 décembre [1953]

Comme les choses se trouvent parfois avec des années et des années. Voilà que pour la France du Trocadéro[7], j'ai trouvé le geste de montée lente et à pas très courts, que je n'avais pu trouver pour mon Héros jadis à Rome. Il y a cinquante et un ans! Cela a tenu au modèle. À moi sans doute! Mais le modèle intelligent a un rôle énorme. Ce geste, que j'ai actuellement, il était impossible de l'imaginer sans le voir. Cependant, ce n'est pas ça qui donnera à mon monument l'originalité qui lui manque, ni le mouvement, ni l'élan que je voudrais. C'est un geste par une figure seule, comme le Héros. Ce Héros, encore une figure qui — dans mon esprit — rejoint les autres que je voudrais avoir le temps de refaire. Peut-être est-il encore temps pour ce grand monument. Si je donne une esquisse qui me plaise supérieurement, je tenterai auprès de ces messieurs.

27 décembre [1953]

Dropsy, me téléphone que Mahmoud Kalhil est mort subitement cette nuit. Nous avons été voir Mme Kalhil. Pauvre femme frêle. Lui est étendu, tout seul, sur son lit. Avec son expression ironique. Elle est sa femme n°2. Il a une première femme musulmane qui lui a donné, je crois, deux fils. On dit qu'elle aura de grosses difficultés de succession. Mais, comme elle le disait un jour à Lily[8], Mahmoud lui a donné énormément de bijoux…

Après notre visite à Madame Kalhil, nous avons rendu visite à Mme Demerdaekia, autre richissime femme égyptienne, à belle tête et à jambes comme des poteaux. Il semble qu'on a mis l'un sur l'autre deux fragments de deux statues : en haut, une tête fine et un torse fin jusqu'au bassin; en bas, une énormité à la manière des masses informes de nos sculpteurs dits modernes. Je crois que cette dame doit être rudement autoritaire. Sa fortune est, parait-il, énorme quoique elle soit aussi touchée par la révolution. Chez elle il y avait le consul d'Égypte, un jeune homme fort aimable. Je profite de cette rencontre pour lui demander d'activer le règlement de nos affaires avec le gouvernement nouveau. Il dit qu'il n'y manquera pas.

28 décembre [1953]

Au cinéma, un film très remarquable, américain. Titre : Le grand chapiteau. Une trapéziste extraordinaire, et fort belle. On a tort de mépriser les acrobates. C'est un des métiers les plus difficiles. Comme les virtuoses en musique. Travail et persévérance, autodiscipline…

30 décembre [1953]

Cérémonie à la mosquée avant le départ pour Le Caire du corps de Mahmoud Bey. Une section de fusiliers-marins pour lui rendre les honneurs, était déployée sur la petite place devant la mosquée. Le public se tenait dans la partie mauresque. Sous les lampadaires, le cercueil isolé auprès duquel le muezzin récitait des versets du Coran. Élevé par les Jésuites, lui-même me l'a dit, Mahmoud était resté musulman. La frêle Mme Mahmoud était entourée d'amis parmi lesquels Mme Demerdaekia se multipliait dictatorialement. Il y avait Jaujard, Erlanger, Bourbon-Busset, Dropsy, Grange, etc. Raymond me dit qu'en Égypte c'est la terreur. La police règne. Je ne sais plus qui m'apprend que Cornu est très gravement malade. Quelqu'un d'autre me dit qu'André Marie n'est pas en bons termes avec l'Université, qu'il serait même contraint de démissionner… savoir…

31 décembre [1953]

Chez Madeline. C'est le jour du rendez-vous hebdomadaire. 30 à 40 entrepreneurs sont là. Philiponnet, le vérificateur, me dit le moyen de justifier une demande d'augmentation pour le forfait de la Porte[9], puisque dans ces forfaits rien n'est prévu pour les plus values en faveur de l'artiste!

Le Figaro annonce qu'en Amérique va s'ouvrir un congrès d'art, d'histoire et d'archéologie. Les délégués de la France sont l'échassier Salles, le tapir Bazin, Charbonneau grue sans couronne, Mlle Benoit d'Azy, etc.

 


[1] A la Gloire des armées françaises.

[2] A la Gloire des armées françaises.

[3] A la Gloire des armées françaises.

[4] Nouvelle Faculté de médecine.

[5] A la Gloire des armées françaises.

[6] Alain Métayer.

[7] A la Gloire des armées françaises.

[8] Amélie Landowski.

[9] Nouvelle Faculté de médecine.